Le conseiller national Büchel ne veut plus des 5 centimes

veröffentlicht am Montag, 17.06.2013

Le Matin, 24heures, Bilan, La Tribune de Genève


Die Diskussion um die Abschaffung des Fünfräpplers weckt in der Westschweiz die Emotionen. Hier ein Artikel, welcher in den grossen Tageszeitungen erschienen ist:

www.24heures.ch/suisse/Les-pieces-de-5-centimes-disparaissent-dans-la-nature/story/21910265

http://www.bilan.ch/argent-finances/les-pieces-de-5-centimes-disparaissent-dans-la-nature

www.tdg.ch/suisse/Les-pieces-de-5-centimes-disparaissent-dans-la-nature/story/21910265

www.lematin.ch/suisse/pieces-5-centimes-disparaissent-nature/story/21910265

Les pièces de 5 centimes disparaissent dans la nature

Le conseiller national Roland Büchel ne veut plus des pièces de 5 centimes. Il sait désormais combien elles coûtent (4,22 centimes), mais il veut aussi savoir où est passé le milliard de piécettes en circulation.
 
Pourquoi Roland Büchel en veut-il à la pièce de 5 centimes? Le conseiller national (UDC/SG) avait déjà demandé sa mise hors circulation en mars de cette année – le gouvernement lui a déjà répondu – et il revient à la charge en documentant son acte d’accusation.

«Quels sont les coûts de fabrication de l'argent suisse?» C’est la question qu’il a posée au Conseil fédéral. La réponse est tombée (voir notre galerie ci-dessus), mais elle ne le satisfait pas totalement.

«Je peux vivre avec les pièces de 5 centimes, rigole l’intéressé. Le Conseil fédéral avait voulu les abolir en 2005, mais il y avait eu une véritable levée de boucliers. Je ne comprends pas très bien la valeur sentimentale, mais je me demande surtout à quoi elles servent? Et ensuite où vont-elles? Car la plupart disparaissent», commente Roland Büchel.

Le mystère des pièces jaunes

En effet, à y regarder de près, on ne peut que donner raison à Roland Büchel: il y a un mystère de la pièce jaune. Selon un rapport de Swissmint, l’organisme de la Confédération chargé de frapper la monnaie, il y avait en 2005 quelque 868 millions de piécettes jaunes en circulation. Depuis, la frappe de monnaie a continué au rythme de 35 à 40 millions d’exemplaires par année. Pour 2013, par exemple, Swissmint prévoit de produire 37 millions de pièces en alliage cuivre/aluminium/nickel. Il est ainsi estimé qu’il y a un milliard de pièces de «un sou» en circulation.

Et cela étonne Roland Büchel! «C’est tout de même bizarre: Combien de pièces de 5 centimes possédez-vous dans votre porte-monnaie?» questionne-t-il. Si on en croit la statistique, chacun des 8 millions d’habitants de la Suisse devrait en avoir plus d’une centaine. «Moi, je crois que les gens les collectionnent: elles ne circulent plus. Ou alors elles sont toutes au fond de la fontaine de Trévi!» ironise l’élu UDC.

Fondues quand elles valaient plus

«A moins que beaucoup d’entre elles aient été fondues quand la valeur de la matière première était supérieure à celle de la valeur nominale. C’était le cas il y a 5 ans», poursuit Roland Büchel.

Sur ce point, le Saint-gallois n’a donc été que partiellement rassuré par la réponse du Conseil fédéral: la pièce de 5 centimes ne coûte que 4,22 centimes (matériaux et production additionnés). Et, sur ces quatre dernières années, sa fabrication a toujours coûté moins de 5 centimes par pièce. De plus, la disparition de la pièce de 5 centimes engendrerait des dépenses uniques de 35 à 50 millions de francs pour le rachat des piécettes, fait valoir la Confédération.

Mais Roland Büchel n’en démord pas: le cinq centimes est inutile! Il est aussi persuadé que son abolition ferait baisser les prix à la consommation. «Les associations de consommateurs ne sont pas d’accord entre elles. Je suis certain que les prix seraient arrondis vers le bas. De plus, il n’y a plus aucun automate qui les accepte», insiste Roland Büchel.

La passion du sou

Et l’élu UDC de rire encore de ce combat pour l’économie qu’il sait futile. «A chaque fois que je parle du sujet, les réactions sont surréalistes. Noir ou blanc. La pièce jaune de 5 centimes déchaîne les passions», conclut Roland Büchel. Grâce à lui en tout cas, on sait désormais combien coûte l’argent.

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